Les résultats

En quelques années, le Réseau des Groupements de Créateurs est passé de 13 sites en 2017 à 32 en 2020
puis 49 aujourd'hui, répartis sur 10 régions métropolitaines et 3 DOM (Guadeloupe, Martinique et la Réunion).

Rapport d'activité 2022

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4464 personnes ont été accompagnées en 2022 par les Groupements de Créateurs dont 3157 nouvellement entrées

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50 % des personnes accompagnées en phase d’Émergence sont en sortie positive (emploi, création ou formation, parfois de façon combinée) un an après :

Selon les années :

  • 30 à 40 % de personnes sont en emploi
  • 10 à 15 % créent leur activité
  • 10 à 25 % reprennent une formation qualifiante
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Une efficacité évaluée sur l’insertion et l’autonomie des jeunes de 16 à 25 ans

Une évaluation d’impact, menée dans le cadre du Fonds d’expérimentation pour la jeunesse (FEJ), a été réalisée de 2011 à 2015 par une équipe de chercheurs issus du CREST, de J-PAL, de Sciences Po et de l’Ecole d’Economie de Paris.

Cette évaluation randomisée a eu lieu sur 9 Groupements de Créateurs en France Métropolitaine et dans les Départements d’Outre-Mer. Elle s’est portée sur la phase d’émergence du dispositif et a concerné 902 jeunes de 16 à 25 ans, sensibilisés à l’accompagnement à la création d’activité. 57% d’entre eux étaient de niveau inférieur au baccalauréat.

Deux groupes ont été formés par tirage au sort : 469 bénéficiaires du dispositif des Groupements de Créateurs et 433 suivis différemment.

L’ensemble des jeunes a ensuite été soumis à deux enquêtes administrées par téléphone, à 11 mois puis à 21 mois après leur suivi.

Les résultats de cette évaluation, rendus publics en décembre 2016, démontrent l’impact positif du dispositif des Groupements de Créateurs sur l’insertion professionnelle et l’autonomie des jeunes demandeurs d’emploi, dès la phase d’émergence de projet.

Les résultats pourraient, a priori, paraître paradoxaux. En effet, deux ans après leur accompagnement, les jeunes bénéficiaires du dispositif de Groupements de Créateurs sont moins nombreux que les non-bénéficiaires à mener une activité de type travailleur indépendant (3% contre 8%).

Toutefois, cela s’explique par une meilleure prise en compte de la réalité économique et des étapes préalables nécessaires au montage de leur projet. Les jeunes bénéficiaires du dispositif prennent leur parcours en main de façon plus réfléchie et se tournent d’abord vers la formation dans l’année qui suit leur entrée dans le Groupement de Créateurs (21% contre 10% chez les non-bénéficiaires).

Puis ils décrochent plus facilement un emploi salarié dans les deux ans (38% contre 31% chez les non-bénéficiaires), ce qui leur permet notamment d’acquérir de l’expérience avant de se lancer dans la création.

L’autre effet marquant de l’accompagnement concerne également leurs revenus : deux ans après avoir bénéficié du dispositif, les jeunes perçoivent des revenus d’activité plus importants que les non-bénéficiaires (+27%) et par conséquent, dépendent moins des allocations sociales (36% contre 43% des jeunes n’ayant pas bénéficié du dispositif) et des aides de leurs proches.