Benjamin : « Il faut rater pour réussir, il faut savoir oser ! »
août 10, 2018Quel est votre parcours ?
J’ai tout d’abord obtenu un bac professionnel vente, puis j’ai travaillé dans l’animation. C’est ensuite ma conseillère à la Mission Locale qui m’a parlé de la formation au Diplôme d’Université de Créateur d’Activité (DUCA) des Groupements de Créateurs [formation dispensée par l’IUT Sénart-Fontainebleau, Afile 77 et la MDEF de Sénart qui permet également d’obtenir la certification Entrepreneur TPE, N.D.L.R.]. A présent, je suis cette formation, je travaille sur mon projet et suis en train d’élaborer mon business plan. J’ai potentiellement un premier client : une mairie qui aimerait faire appel à mes services.
Quel est votre projet ?
Mon idée à l’origine était de créer un centre laser game, mais j’ai ensuite pris conscience que cela demandait beaucoup d’argent dès le départ. J’ai donc modifié mon projet et je souhaite à présent créer un service de loisir itinérant. Je proposerai une activité au domicile des particuliers en rapport avec le laser game, cela s’appelle le biathlon moderne et qui cumule course à pied et tir au laser. Cette activité plaît beaucoup aux jeunes. J’aimerais proposer ce service à domicile dans un premier temps, puis développer cette activité pour avoir ensuite les moyens d’ouvrir un centre laser game fixe. Ce sera l’aboutissement de mon projet.
Pourquoi avez-vous envie d’entreprendre ?
Premièrement, parce que mon travail ne me plaisait plus, deuxièmement, parce que j’ai eu souvent des demandes d’animations à domicile de la part des parents et de certains groupes. Je me suis donc fait la réflexion que s’insérer dans ce marché serait une idée intéressante.
D’après vous, est-ce que les jeunes peuvent entreprendre ?
Bien sûr, je suis moi-même jeune et j’entreprends ! Si j’avais un conseil à donner aux jeunes, ce serait d’avoir une vision très large de son projet et de ne pas être bloqué sur des idées fixes. Il faut rater pour réussir, il faut savoir oser !
Propos recueillis par Philippine Macary et Cécile Campy, Association Nationale des Groupements de Créateurs