Portraits

Témoignage d’un porteur de projet réunionais : Patrick Techer

Pourquoi avez-vous intégré le Groupement de Créateurs de La Réunion ?

J’étais commercial, mais ça ne me plaisait pas, je n’avais pas vraiment envie de continuer dans cette voie-là, et j’avais une idée : un ami travaillait dans les vêtements américains et il m’a proposé de lancer ma propre enseigne pour vendre ses vêtements. Je me suis dit « pourquoi pas ? ». J’ai entendu parler des Groupements de Créateurs, je suis allé à la Mission Locale pour me renseigner et je me suis dit ça correspondait tout à fait à mes attentes.

Quel est votre projet ?

Au départ mon projet était la commercialisation et la création d’une boutique de vêtements en ne vendant qu’une seule marque, la marque de mon ami. En travaillant mon projet, je me suis rendu compte que les produits que mon ami fabrique se limite pour l’instant à quelques vêtements c’est-à-dire à quelques tee-shirt, et pour faire fonctionner une entreprise ce n’était pas suffisant. Donc j’ai décidé de vendre d’autres marques, d’étendre ma gamme de produits.

Qu’est-ce que le Groupement de Créateurs vous a apporté ?

Le Groupement de Créateurs m’a apporté une vue d’ensemble de mon projet et ça m’a beaucoup aidé à savoir comment établir, planifier, comment sur une frise chronologique bien segmenter mon projet à partir de l’idée jusqu’à la concrétisation.
D’un point de vue personnel je me sens beaucoup plus indépendant, plus réfléchi. Ça me permet de poser mes problèmes, mes problématiques, de bien considérer toutes les voies, toutes options possibles, de savoir où m’orienter.
Je ne suis pas encore prêt à lancer l’activité mais les bases sont posées. Maintenant je dois trouver les financements nécessaires pour créer le projet mais c’est en très bonne voie. On va dire que sur une base de 100 je suis à 70%.

Est-ce que vous conseilleriez à un jeune d’intégrer le Groupement de Créateurs ?

Oui, il faut se lancer, même si le projet semble parfois un peu flou, car entre-temps le projet va de toutes façons sûrement évoluer, fluctuer, changer d’idée, de forme, de statut juridique… mais il faut quand même avoir une certaine rigueur, un certain sérieux, une certaine envie de réussir, c’est surtout ça qui compte.

Propos recueillis par Cécile Campy, Mélanie Coutard et Adeline Dondon.